Lorsque le pilote est capable de « faire un plafond », c'est-à-dire lorsqu’il sait exploiter les ascendances pour monter, il peut alors envisager le vol de distance.
L’attitude acquise permet de planer et donc de quitter le site de départ.
Ce type de vol représente une émancipation trés naturelle et trés gratifiante dans la progression. On décolle parfois sans savoir où finira son vol et où sera le lieu du posé, mais cela fait partie du plaisir et du jeu : on parle alors de « cross ».
C’est aussi la base première de la performance en parapente : on vole le plus loin possible en fonction de son niveau. Cette pratique trouve une résonance dans une forme très populaire et très amicale de compétition : la coupe fédérale de distance. Il s’agit d’une sorte de registre commun où les pilotes viennent déclarer les vols réalisés : /cfd
La CFD procure à la fois une motivation forte, une base de données d’idées et d’itinéraires mais c’est aussi une épreuve amicale où se côtoient pilotes modestes et pilotes de haut niveau.